environnement, social

En Europe de l’Ouest, les apiculteurs craignent pour leur avenir

Devant la boutique de miel Api Douceur à Giromagny en France, un curieux container avec des vitres se trouve à côté de l’allée qu’on emprunte pour rejoindre les ruches. Il s’agit d’un distributeur automatique, installé en 2019 par les propriétaires de l’exploitation apicole. «  Comme on n’était que deux au début, on n’arrivait pas à ouvrir la boutique à des horaires régulières. Donc on a pensé au distributeur pour permettre aux passants, ou même aux randonneurs du dimanche, de pouvoir acheter leur pot de miel », indique Flavien Durant, 31 ans, co-gérant de la société depuis 2017 avec Patrick Giraud. Le distributeur leur permet d’étendre un peu la clientèle et d’essayer de rentabiliser un métier de plus en plus précaire.

Alors qu’en moyenne, Flavien et Patrick produisent 8 tonnes de miel par an, en 2021, ils n’en ont sorti que 300 kilos. Parmi les 400 ruches qu’ils avaient à la sortie de l’hiver, la majorité n’a pas produit de miel. Cette année, la plupart des apiculteurs ont connu le même sort. La récolte de miel en 2021 se situera entre 7.000 et 9.000 tonnes selon l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF). En 2020, elle s’élevait à 19.000 tonnes environ.

Lire la suite de l’article sur Equal Times

Laisser un commentaire